Auteur : Françoise BOIXIERE 64 pages
Illustrations couleur
Format paysage 29,7 X 21 cm
Prix 15 euros + 4 euros de frais de port
J’ai foulé les genêts
à la croisée des nuits.
Dans la forêt, les pluies
sur les sentiers mouillés
ont dessiné
la ligne entre les mondes
Dans ce recueil de poèmes, illustré d’aquarelles et de haïkus, Françoise Boixière nous invite à une marche spirituelle, affranchie « des limites du vent ». Le chemin mène « si loin à l’autre bout du soir » qu’il ouvre sur une « éclosion d‘étoiles» soufflée par la lune. D’envolées d’oiseaux en saisons effeuillées, « la nuit du départ » rejoint parfois des rivages brûlants où « courir après l‘aube » devient dérisoire. Mais « du fond de la grotte scintillent les étoiles » qui nous protègent contre la violence des hommes. La nature, fragile « dans l’effusion d’un soir à demi-mots », se fait alors complice de l’errance pour révéler au poète « le temps de l‘univers » et lui chanter « le la du monde ».
Après « Les Confidences de l’arbre » et « Fleurs d’eau vive », ses deux précédents recueils de poèmes et d’aquarelles, elle propose dans « Pour guide un pan du ciel », une vision poétique de l’osmose possible, mais trop souvent dévoyée, entre l’homme et son environnement.
Auteur : Françoise BOIXIERE
64 pages
Illustrations couleur
Format paysage 29,7 X 21 cm
Prix 15 euros + 3,50 euros de frais de port
Sur l’eau d’un ruisseau,
dérive en transparence.
Dans les remous légers
la liberté des fleurs
s’en remet au courant.
Dans ce recueil de poèmes, illustré d’aquarelles et de haïkus, Françoise Boixière nous invite à dialoguer avec les fleurs et l‘eau. Au fil des saisons, pétales, feuillages, étangs et vagues se confient une histoire en filigrane, rythmée par la pluie, le soleil ou le vent. De « rêves solitaires » en frissons de pétales, se dessine parfois un visage, une caresse à la dérive « aux illusions de soie », qui nous renvoie à notre approche souvent dévoyée de la nature. « Les ombres s’étirent et montrent la voie ». N’hésitons pas à les suivre pour accéder aux « rivages où il fait bon flâner ».
Après « Les Confidences de l’arbre », son premier recueil de poèmes et d’aquarelles, Françoise Boixière récidive avec « Fleurs d’eau vive », une ode aux beautés de la Terre, pour une évasion en couleur dans des paysages réinventés.
Auteur : Françoise BOIXIERE
64 pages
Illustrations couleur
Prix 12 euros + 2 euros de frais de port
L’arbre est parmi nous, mélomane et complice. Il nous souffle à l’oreille un brin de confidence. Il nous chante ses joies, sa peine et ses souffrances... Ecoutons-le frôler du bout de ses rameaux nos édens égarés.
Dans ce recueil de poèmes, illustré d’aquarelles et de haïkus, Françoise Boixière nous invite à une délicate promenade dans l’intimité des forêts. De l’aube au crépuscule et de l’hiver à l’été, l’arbre se confie, en couleurs, en transparences et en chuchotements. Ses chants toujours différents nous renvoient comme un écho de légendes et les codes d’un langage ancestral qu’il ne tient qu’à nous d’écouter.
Ce livre « se veut un hymne à la contemplation, à la réflexion, à la prise de conscience : sans les arbres, notre existence serait bien triste. L’auteure, au travers de ses textes ciselés à l’écriture fine, nous guide sur un chemin de lumière initiatique, à la symbolique forte. En lisant son recueil, vous vous sentirez purifié, ressourcé, apaisé… comme moi-même je le suis devenu. » Michel Lovaty, écrivain breton.
Auteur : Françoise BOIXIERE
92 pages
Illustrations couleur
Prix 12 euros + 2 euros de frais de port Cet ouvrage a obtenu la médaille d'argent du recueil de poésies au concours littéraire international 2011 des Ateliers d'Art de Servon sur Vilaine (35) et le prix Charles Le Quintrec de la Société des Poètes et Artistes de France.
« De Brocéliande à l’océan, il n’y a qu’un sentier discret, fleuri à certaines heures du jour par l’éclat patiné des vieux ombrages. Il faut parfois chercher longtemps avant de le trouver. Gardé par un taillis de fougères et de ronces, roussies en octobre au vent de l’automne, il abrite les âmes les plus anciennes de la forêt… »
Le chemin de Cadoudal
Mon aube à peine éblouie
Levée sur un pan d’été
Revêt dans la brume
Un horizon bleu
A perte d’océan
Frissonnant au matin.
Entre mer et forêt
Elle emprunte un chemin
Enfoui sous l’humus
Au parfum d’automne
Pour se noyer dans les vagues
Que courtisent les bateaux.
Les randonnées poétiques de Françoise Boixière entraînent le lecteur « De Brocéliande à l’océan », sur les sentiers secrets de l’âme celte à travers ses légendes et ses personnages singuliers, mais aussi les détours intimes de l’être. Les poèmes, introduits par un texte en prose et illustrés pour la plupart de photographies et de dessins, abordent les mystères de la symbolique bretonne qui trouvent un écho tout naturel dans l’âme des hommes d’aujourd’hui. Les chemins sacrés de la forêt mènent inévitablement aux horizons tour à tour sereins et meurtris de la mer, où viennent s’échouer désirs d’aventure, amours éternels et plénitude des sentiments. Un retour initiatique aux racines de la vie que nos « temps barbares » nous font trop souvent perdre de vue.
Auteur : Françoise BOIXIERE
Dessins : Sylvain BOIXIERE
Photo couverture: Michel BOIXIERE
96 pages
10 Euros + 2 euros de frais de port
Un matin lumineux
dans un ciel de chair se lève sur la
mer. Le saumon, dans sa séculaire sagesse,
sait qu’approche le moment du grand départ.
Ce n’est pas le premier. A peine remis
de récentes aventures, il s’apprête
à remonter vers la source qui l’a
vu naître. Que de souffrances, que d’espoirs
déçus, que de rencontres stériles
l’attendent encore au long du voyage à
contre courant des rivières ! Pourquoi
ne pas rester en paix, bercé par la vague
nourricière, la langueur océane,
la caresse du soleil atlantique sur ses écailles
? Pourquoi ne pas attendre que la vie passe,
sans à coups, apportant avec elle la
quiétude mais aussi l’ennui ? Le
saumon n’a pas d’autre choix que
de s’en aller car sa survie en dépend.
Le chemin, toujours le même, est toujours
différent. Il ne lui reste qu’à
suivre la blessure des paysages.
L’exil
Le sommeil avait gagné
leur âme
Coulée sur la soie des chemins,
Le long des fleuves où les matins
Versaient des ors dans les eaux pâles.
Mais l’hiver, le gel figeait l’amour
Brisé par le pas des chevaux
Lancés vers eux au grand galop
Niant l’aveu qui menait au jour.
…
Les peuples émigraient
vers le néant
Emportant chansons et sagesse
Endurcies au feu des détresses,
Adoucies par un même élan.
…
Alors l’hiver, à
l’affût des rêves,
Recommence à geler l’attente,
A démanteler l’impatience,
A mordre le cœur et la chair.
Et il faut à nouveau
s’en aller,
Encombré du poids de ses doutes,
Pour affronter d’autres déroutes,
Jusqu’aux rives du pays caché.
Le voyage du
saumon, récit initiatique, raconte le
périple difficile mais obligatoire que
ce poisson, symbole de la sagesse chez les anciens
Celtes, partage avec les hommes.
Le chemin du Nord (Norvège), carnet de
voyage où le poète, sur les traces
à l’envers des anciens conquérants,
puise son inspiration, entraîne le lecteur
à travers l’histoire, les coutumes,
les paysages, l’art de vivre, voire la
cruauté de la plus mythique des contrées,
évoquant une réalité à
la fois proche et étrangère, parce
que ouverte sur une réflexion dont nous
avons perdu l’habitude.
«
Dans cette immensité à la nudité
lunaire, qui laisse entrevoir la rigueur des
hivers nordiques, s’étirent un
autre temps, un autre espace. Sous la pression
du nuage, l’ombre et la lumière
se disputent les débris de ces terres
arides, dévastées au début
du monde par une titanesque bataille des dieux.
Le soleil, enfin triomphant, veloute la pelure
usée d’une fine pellicule d’or.
Au fond de l’eau, reposent des dépôts
millénaires couleur béryl, trésors
arrachés au travail de sape des glaciers.
C’est bien un territoire à la démesure
des dieux. On comprend mieux les excès
de la mythologie norroise qui ne pouvait engendrer
que des épopées grandioses et
sanglantes, reflets des premières luttes
pour survivre et dominer une nature aussi cruelle
que magnifique. On voudrait, pour ne plus jamais
les oublier, intégrer dans ses fibres,
chaque goutte d’eau, chaque éclat
de pierre, chaque brin de mousse, chaque nuance
de vert changeant…»
Dessin
de Sylvain BOIXIERE
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Auteur : Françoise BOIXIERE
Photo couverture: Michel BOIXIERE
56 pages
Réédition 2006
Prix 10 euros + 2 euros de frais de port
« Tao
traversait la vie comme on traverse un désert…
et laissait sur la nudité des pierres
des marques de son passage… il regardait
en arrière et la nostalgie des chemins
parcourus le poignait. »
Dès les premières phrases le tracé
du livre apparaît : le cheminement d’un
solitaire à la recherche de la sagesse.
Au cœur des civilisations perdues, il déchiffre
l’énigme du temps. Que sont devenus
les sages qui s’abreuvaient « à
la source des matins » et lisaient «
le message des nuages » ? Et les mystérieux
voyageurs des caravanes errant sur les pistes
du monde ? A travers le dédale des siècles
résonnent les cris de l’humanité
souffrante : barde, juif errant, druide, bouddhiste,
tous jetés en pâture à cause
de leur différence. Entendra-t’on
la voix des messies afin qu’un jour règne
Lancelot ou Arthur ? Dans le sillage de ces
personnages mythiques à la limite du
réel et de l’imaginaire, l’auteur
rêve à l’Age d’Or où,
humble dans ses désirs, l’homme
avait le sens de l’amour et tuait seulement
pour survivre. Se dessinent alors des fresques
grandioses baignées de poésie
: temples nimbés de fumée bleue,
campements sous le regard des étoiles,
galop des gazelles dans la savane.
Dans la seconde partie
intitulée Des Rives, le discours s’écarte
de la route de Tao pour suivre la goutte d’eau,
qu’elle soit larme, embrun, pluie ou déferlement
des flots. Des rives nouvelles se découvrent
: celle où Vénus naît de
la vague, plages de sable, récifs hantés
par le souvenir des disparus en mer. Portées
par les nuées, les brumes atteignent
la côte des légendes, les mystérieux
lochs d’Ecosse et l’Irlande verte
où « le vent se prend dans les
grelots de la bruyère ».
Les remous de l’eau plongent Françoise
dans ses propres profondeurs qui ont aussi leurs
abîmes et leurs reflets. Parmi les peines
et les émois surnagent les souvenirs
de rivages paradisiaques : Caraïbes, Maroc
« de roses et de sable », qui ne
font pas oublier la « saison esclave »
des Antilles ni l’horizon de dunes du
désert.
Un message d’espoir écrit
dans une langue souple, émaillée
d’images et de sonorités. Puissent
de nombreux lecteurs couler leurs pas dans les
empreintes de Tao et dériver dans la
pureté de cette poésie.
Madeleine MOUGET
Prix de l’Académie
Française,
Prix de la Société des Gens de
Lettres,
Prix de l’Association des Ecrivains Bretons
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A l’Orée des filières
34 pages
10 euros (frais de port compris)
PARUTION SEPTEMBRE 2007
« Et là, dans les bas-fonds
C’est la filière…
Son flot léger s’allonge
s’échevelle
de nervures en radicelles
et se consume dans les replis du sable
tiède et lisse comme une peau. »
Ce recueil évoque le spectacle féérique de la baie de Saint-Brieuc qui change au cours des heures et des saisons.
Quand la mer remonte, c’est la folie des flots. A marée basse, elle met à nu l’immensité du sable et le miroitement des vasières où respire la vie secrète de minuscules crustacés.
Emerveillé par les couleurs, les reflets, la moire des boues ou la « herse de cristal » de la pluie sur les vagues, le poète songe à d’autres filières. Le rêve lui apporte d’infinis prolongements. Quel parcours suit le vent ? Quelles traverses guident le vol des goélands ? Sur quels canaux naviguent les sèves des marées d’amour ? Comment cheminent les mystérieuses filières de la mémoire charriant les algues rouges des souvenirs ?
Avec son écriture fluide, limpide et sensuelle, Madeleine Mouget a composé ici un hymne vibrant d’amour pour cette terre inséparable de la mer.
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En cherchant la petite bête
42 pages
10 euros (frais de port compris)
PARUTION NOVEMBRE 2005
Se promenant à travers
la campagne bretonne dans « le frisson des herbes
», l’auteur se penche avec sympathie sur toutes
les bêtes qu’elle rencontre : oiseaux, mollusques,
insectes. Ce qui nous vaut un charmant bestiaire bien dans
la note du 21e siècle. Le limaçon porte des
verres de contact au bout de ses cornes et l’araignée
fait de la varappe.
Certaines bestioles, maladroites sont moins sportives. Alors
madeleine Mouget pose un regard amusé mais indulgent
sur la seiche qui « renverse son encrier » ou
sur le poulpe « mal ficelé dans sa soutane
grise ». Son humour est le reflet d’une ironie
tendre et souriante.
Dans ces courts poèmes, tout est prétexte
au jeu : sonorités, jeux de mots, expressions à
double sens. Le coucou « fait les cent coups »
et Médor se gratte quand son maître achète
des cartes « à puce ».
Le style cisèle finement les croquis d’animaux,
tel ce héron « dressé sur une patte
et bec cloué ». Des mots, bien choisis, posent
un halo de rêve autour des êtres et des choses.
C’est le « bleu lunaire des fonds marins »,
la douceur des « haies dormantes » ou un pêcher
« en kimono rose ». Sous la plume de l’artistes,
les bêtes laides ou maléfiques s’imprègnent
de la poésie la plus pure et la crapaud, ce mal aimé,
« souffle des bulles de savon ».
Un recueil bourré
de vitamines H et P (humour et poésie). Conseillé
aux enfants dès le Cours Préparatoire et recommandé
aux adultes moroses ou guillerets.
L’AUTEUR
Née en Bourgogne,
Madeleine Mouget étudie à la Faculté
des Lettres de Lyon. Professeur d’italien au lycée
Renan à Saint-Brieuc, elle y fait toute sa carrière
et enseigne maintenant à l’Université
du Temps libre.
Retraitée très active, elle
crée et anime pendant neuf ans un atelier d’écriture
pour les enfants d’une cité briochine.
Elle a été élue sociétaire
des Gens de Lettres de France en 1986.
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