Auteur : Françoise BOIXIERE
Illustration couverture : Françoise BOIXIERE
213 pages
15 euros + 5,70 euros de frais de port
Eugénie
Boisard, jeune célibataire
originaire de la Région
parisienne, vient s'installer à
Saint-Pavard, un petit village
du Centre-Bretagne, pour se
reconnecter à la nature. Elle se
fait embaucher comme
garde-nature dans la forêt
départementale du Bois Meur.
Sa rencontre avec Thomas, un
jeune maraîcher dont elle tombe
aussitôt amoureuse et Laura,
gestionnaire d'une pension pour
animaux, va bouleverser son
équilibre. Surtout quand Thomas
lui préfère Laura. L’entrée en
scène de Paul Guivarch, un
promoteur aux intentions
douteuses, qui vient de racheter
un manoir désaffecté dans la
région, va perturber leur
triangle amoureux jusqu'au point
de non-retour.
A
travers les errements et les
espoirs de ses héros, Françoise
Boixière nous invite à réfléchir
sur les méfaits irréparables
d’un monde consumériste qui
refuse de mourir mais aussi sur
les bienfaits d’une résilience
encore possible de l’homme
vis-à-vis de la nature. Un
panégyrique vibrant en faveur
d’une Terre enfin respectée.
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Auteur : Françoise BOIXIERE
Illustration couverture : Françoise BOIXIERE
302 pages
15 euros + 4 euros de frais de port
Morgane,
une adolescente solitaire, aime
les escapades sur les grèves de
Langueux et Cesson, en baie de
Saint-Brieuc. Fille unique d’une
famille de maraîchers, elle
ignore les mises en garde
d’Anna, sa mère, pour aller
courir sur l’estran avec les
oiseaux. Au hasard de ses
vagabondages, elle croise le
chemin d’Ira, une jeune
Irakienne marquée par les
souffrances de l’exil et
installée avec Edern dans la
région. Une amitié plus
puissante que leurs différences
culturelles se noue entre les
deux femmes. Mais quand Morgane
prend sous son aile Arman, un
petit Afghan de son âge, Ira ne
peut réprimer sa jalousie.
Le jour où Morgane et Arman
disparaissent au cours d’une
promenade, la vie de tout leur
entourage bascule. Une longue
quête commence alors pour Ira,
pour Brian, l’oncle de Morgane
et pour les grands-parents de la
jeune fille, détenteurs d’un
lourd secret. Parviendront-ils à
déjouer les pièges que leur tend
le mystérieux « La Braise »,
surgi à l’improviste dans leur
existence ? Seront-ils assez
forts pour surmonter les
épreuves qui les attendent et
accomplir leur destin ?
Dans les Flammes de l’estran,
roman de chevalerie moderne,
Françoise Boixière décortique
les mythes des contes célèbres
qui ont bercé notre enfance. A
travers l’histoire tourmentée
d’une famille de maraîchers
langueusiens, le lecteur averti
reconnaîtra aisément les thèmes
de Barbe Bleue, de Tristan et
Iseult, de la Belle au bois
dormant ou des épopées de la
Table Ronde. Ce suspense sur
fond de légende prône un retour
aux sources de la sagesse dans
une nature trop souvent souillée
par l’homme et nous invite à une
longue course dans le vent des
grèves, sur les traces de notre
pureté d’origine.
Auteur : Françoise BOIXIERE
Illustration couverture : Françoise BOIXIERE
324 pages
15 euros + 3,50 euros de frais de port
Une
étrange jeune femme, Isabelle,
vient s’installer un beau jour
d’automne dans la baie de
Saint-Brieuc. Que cache-t-elle
et qui est-elle vraiment ? Sa
voisine, Yette, une veuve de
pêcheur nourrie de légendes et
de naufrages, lui voue très vite
une profonde affection, bientôt
partagée. Mais quand l’amant
d’Isabelle est retrouvé
assassiné dans un bunker, sur la
plage, leur univers poétique
bascule irrémédiablement.
Accusée
du meurtre dont elle ne garde
aucun souvenir, Isabelle
l’amnésique ne pourra compter,
pour l’aider à retrouver la
mémoire, que sur la
détermination de Yette, sa mère
de substitution et aussi sur
celle d’Elise Jaouen, la
capitaine de police aux
blessures secrètes. Un lien très
fort se noue entre les trois
femmes, tour à tour narratrices
au fil de l’enquête et des
découvertes intimes qui vont peu
à peu les aider à renaître à
travers leurs souvenirs en
miroir…
Françoise
Boixière, poète et romancière,
est originaire du Vieux Bourg
dans la région de Quintin. Après
l’Insomnie des abeilles et le
Secret de la buse, aux intrigues
campagnardes, elle choisit cette
fois d’aborder les rivages de la
baie de Saint-Brieuc. La mer et
le vent, omniprésents,
accompagnent la quête
personnelle des trois héroïnes,
sœurs et mère d’âme, ouvrant
par-delà l’enquête policière une
réflexion sur la mémoire et
l’affection choisie entre des
femmes que rien ne semblait un
jour devoir rapprocher.
Auteur : Françoise BOIXIERE
Illustration couverture : Sylvain BOIXIERE
250 pages
18 euros + 3 euros de frais de port
Ce
dimanche de chasse dans les bois
de Plouvern, une petite commune
de la région de Saint-Brieuc,
s’annonce plutôt bien pour René,
son père Albert et leurs trois
amis.
Pourtant, à la fin de cette
belle journée d’octobre, le
vieil Albert disparaît sans
laisser de traces. Malgré les
fouilles intensives des
gendarmes et des paysans, il ne
sera pas retrouvé. René décide
alors de mener ses propres
recherches, une véritable quête
au bout de lui-même.
Quels obscurs secrets cachent
Jeanne, la mère de René et
François le ferrailleur, un
marginal mal accepté par les
habitants du bourg ? Que
signifie la présence obsédante
d’une étrange buse dans les
parages de leurs maisons ? C'est
ce que vont tenter de découvrir
René et Claire, une jeune
cavalière fascinée par le
ferrailleur. Ils ne sont pas au
bout des surprises qui vont
bouleverser leurs vies...
Françoise Boixière a choisi,
dans ce roman, de planter son
décor dans un bourg des environs
de Châtelaudren.
Le secret de la buse lui permet
d’aborder, à travers la trame
policière, ses thèmes favoris :
quête intérieure, descriptions
minutieuses de la nature et
atmosphère de légendes. Ce qui
donne un roman à l’ambiance
envoûtante et au suspense
garanti.
Plongé dans sa mélancolie,
René aborde sans la voir la
place de la mairie, enserrée
entre ses bâtiments rénovés,
ses parterres soignés
bourdonnant d’abeilles à la
belle saison et son ancien
bureau de poste transformé
depuis peu en salon de
coiffure. Les antidépresseurs
ingurgités dans la journée
commencent à avoir raison de
ses émotions et c’est dans une
espèce de torpeur qu’il
s’engage machinalement dans la
rue de Langres. Gardée par un
calvaire aux bras courts
perché sur un pilier tout en
hauteur, elle se glisse
sagement entre deux rangées de
maisons avant de filer à
travers la campagne, soudain
libérée de ses entraves, vers
« la parallèle » et, au-delà
jusqu’aux lumières civilisées
de Châtelaudren.
Soudain épuisé, il s’apprête à
faire demi-tour pour aller se
coucher, quand une silhouette
échevelée vêtue d’une longue
chemise claire se précipite à
sa rencontre, surgie de nulle
part. Une frayeur viscérale
lui retourne les tripes,
chassant d’un coup sa
somnolence. Comme tout le
monde au village, il a entendu
parler des lavandières de la
nuit, ces démons d’apparence
inoffensive qui implorent les
passants attardés de les aider
à tordre leur linge pour mieux
les emporter dans une ronde
infernale. Les contes
effrayants de sa grand-mère
paternelle, si habile à
chatouiller les peurs des
enfants, lui reviennent
subitement en mémoire.
Inévitablement, ils ouvraient
la porte de ses rêves à la
Dame Blanche vêtue de
brouillard et elle hantait la
plupart de ses nuits.
Il se dit bêtement qu’il ne se
laissera pas entraîner sans se
débattre vers le lavoir de
Coulins récemment aménagé à
plus d’un kilomètre de là,
quand il reconnaît soudain la
démarche chaloupée de la
vieille Fine, échappée une
fois de plus à la vigilance de
sa fille. Il ne peut retenir
un soupir de soulagement.
- Bon sang, Fine, vous m’avez
fichu une de ces trouilles !
Qu’est-ce que vous faites
dehors en chemise de nuit ?
Vous allez attraper la mort.
Venez, je vais vous
raccompagner chez vous.
Comme il fait mine de lui
saisir le bras, elle le
repousse avec brusquerie.
- Lâche-moi Albert et
laisse-moi passer, je suis en
retard. J’ai pas le temps de
causer avec toi.
Décontenancé, René, pourtant
au courant des délires
incurables de la bonne femme,
essaie de la raisonner.
- Je ne suis pas Albert, Fine,
je suis René, son fils. Vous
savez bien, le petit René à
qui vous donniez toujours des
bonbons. Allez, soyez
gentille, votre fille va
s’inquiéter.
Mais il ne réussit qu’à lever
une bordée d’injures et de
méchancetés incohérentes.
- Tu vas me lâcher, espèce de
saligaud ! Essaie pas de
m’embobiner, je sais très bien
où tu vas. Tu vas retrouver ta
buse hein !
Le sang se retire d’un coup du
visage de l’homme qui se sent
prêt à défaillir. Comble de
ridicule, il doit s’agripper à
l’épaule osseuse de la mégère
pour ne pas tomber. Puis, sans
tenir compte de ses efforts
désordonnés pour se dégager,
il s’énerve à son tour et la
bouscule sans ménagement.
- Mais qu’est-ce que c’est que
cette histoire de buse à la
fin ? Espèce de vieille folle,
ça suffit maintenant. Ça fait
deux fois que vous m’emmerdez
avec votre buse. Alors, vous
allez cracher le morceau tout
de suite, c’est moi qui vous
le dis.
La fureur décuplant ses forces
encore vives malgré le grand
âge et la maladie, Fine
réussit à s’extraire de la
poigne rageuse de René.
- Lâche-moi je te dis, grand
salopard, tu me fais mal. Ça
m’étonne pas de toi,
d’ailleurs, t’es qu’une
ordure. Et puis, fais pas
l’innocent, tu sais très bien
de quoi je parle. Ta
pouffiasse, on la traitait de
buse dans le temps. Elle
comprenait jamais rien la
pauvre. C’est elle qui me l’a
dit. Une brave fille au
demeurant, pas méchante comme
toi. Pas d’ici, c’est tout.
C’était son seul péché avant
de te rencontrer. Moi, je me
demande laquelle des deux est
la plus con : elle ou ton
andouille de femme ?
Complètement abasourdi, René
renonce à questionner plus
avant cette harpie qui darde
sur lui des petits yeux cruels
et il tourne les talons sans
demander son reste. Dans sa
hâte, il entend à peine les
cris de protestation de Fine
que sa fille, excédée, sans
même lui adresser un bonsoir,
s’efforce de ramener à la
maison.
- C’est plus possible maman.
Tu te sauves tous les soirs à
présent. Ça peut plus durer.
Tu importunes tout le monde.
Tu finiras bien par te faire
écraser sur la route ou
embarquer par quelqu’un
d’encore plus cinglé que toi.
Tu veux finir comme ce
malheureux Albert et
disparaître dans la nature ?
Il faut que t’arrêtes
d’adresser la parole à
n’importe quel individu…
Alors que René atteint le coin
de la rue, les derniers mots
de la femme s’enfoncent comme
une aiguille de feu dans le
magma déjà bouillant de son
trouble.
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Auteur : Françoise BOIXIERE
Illustration couverture : Sylvain BOIXIERE
289 pages
15 euros + 3 euros de frais de port
EPUISE
Cette
année, l’hiver est clément dans
la campagne du Vieux-Bourg, un
petit village des Côtes d’Armor,
à une trentaine de kilomètres de
Saint-Brieuc. Il va jusqu’à
réveiller les abeilles,
surprises par la douceur de
l’air.
En janvier, un jour de grand
vent, un vieux paysan à la
retraite, Roger, trouve par
hasard le cadavre d’une jeune
fille dans les broussailles d’un
tumulus, au lieu-dit La Justice,
un endroit pétri de légendes.
Poussé par la curiosité et
investi d’une mission qu’il ne
s’explique pas, il va mener une
enquête buissonnière, parallèle
à celle des gendarmes. Elle le
conduira sur les traces de
Louise et Bertrand, un couple de
sa génération, qu’il côtoie
depuis toujours sans vraiment le
connaître. Sa découverte de
secrets familiaux bien gardés ne
le laissera pas intact.
Avec ce quatrième livre,
Françoise Boixière, originaire
du Vieux-Bourg, dans la région
de Quintin, change de registre
et nous entraîne sur la piste de
l’assassin d’une jeune Anglaise,
à la suite d’un vieux paysan
attachant et entêté. Si
l’intrigue puise dans la facture
du roman policier, l’auteur
n’abandonne pas pour autant ses
thèmes de prédilection : la
poésie des saisons envolées et
les retombées inévitables
d’histoires passées depuis bien
longtemps sur les événements du
présent. Les personnages
évoluent dans un milieu rural
qu’elle connaît bien, à la
frontière parfois fragile entre
réalité matérielle et perception
légendaire du monde. Derrière le
crime sordide, le surnaturel, si
à son aise dans la sauvagerie
des paysages de lande bretonne,
n’est jamais bien loin, le mythe
de Tristan et Iseult se dessine
en filigrane et le non-dit tient
trop souvent lieu de ligne de
conduite.
Un ouvrage au suspens garanti…
Son regard glisse alors vers
le tumulus enfoui sous une
fourrure de broussailles, dans
le champ voisin, sorte de
grosse butte épaisse, hérissée
d’une chevelure hirsute de
fougères rousses, de ronces et
d’ajoncs anarchiques, et posée
comme une verrue sur les
sillons labourés. Le vent,
toujours aussi taquin,
décoiffe si bien cette tête de
géant décapité, qu’elle semble
sortie tout droit de sous un
sèche-cheveux mal réglé. Cette
représentation cocasse amuse
Roger, qui en oublie ses
angoisses et se moque en riant
:
- Dis donc, tu lui arranges sa
mise en plis, mon ami. Allons
voir çà de plus près.
Ses bottes enfoncent dans la
terre meuble, alourdie par les
pluies récentes. Les chicots
des épis de maïs, récoltés
l’automne dernier, finissent
de pourrir au ras du sol,
parmi les touffes de mouron et
de chiendent. Contre le
monticule, les rafales, en
s’emmêlant dans les mèches
d’épines, paraissent perdre de
leur force.
Depuis qu’il sait qu’on
enterrait autrefois les gens
importants sous les tumulus,
Roger, une fois de plus, se
laisse envahir par une obscure
anxiété et regrette déjà de
s’être aventuré jusqu’à cette
espèce de sépulture
millénaire. Penser que des os
vieux comme le monde reposent
peut-être sous ce tas de
broussailles ébouriffé lui
donne la chair de poule. Au
cimetière, les tombes, même
celles d’aïeux qu’il n’a pas
connus, rajoutées au fil des
décès comme autant de pions
humains sur le damier de la
vie et de son complément, la
mort, demeurent familières,
presque bienveillantes, tandis
que ces défunts hors d’âge,
sans visage et sans nom,
prennent une dimension
légendaire et, par là même,
impossible à envisager
sereinement. Avec ses menhirs
bas sur patte, doigts
révélateurs pointés vers les
nuages, où vient s’enrouler la
brume, sa croix mérovingienne
qu’on ne déplace pas sans ses
traces de genoux et de pieds,
son hêtre multi centenaire à
demi mort et son tumulus
négligé, le site de la Justice
est bien le domaine privilégié
des esprits, un des centres
émotionnels de la terre,
plongée avec le ciel dans un
dialogue sans fin orchestré
par le vent, aux échos
incompréhensibles et pourtant
assourdissants.
Fatigué par les impressions
qui se bousculent dans sa
tête, Roger se propose de
faire un tour rapide de la
butte, histoire de ne pas
s’être déplacé pour rien, puis
de regagner vite fait sa
maison, où l’attendent un bon
goûter et l’amitié parfois
envahissante du fourneau. La
bourrasque, brisée dans son
élan, épargne la face sud du
tertre, que les ajoncs en
fleurs émaillent de gouttes
jaune vif. A sa grande
surprise, le vieillard voit
soudain une petite abeille
ivre de grand air ou de
fatigue, se poser en
vrombissant sur le duvet d’un
pétale. En y regardant de plus
près, il constate qu’un
deuxième insecte frémit déjà
des ailes sur une fleur
voisine.
- Cà alors, des abeilles au
mois de janvier ! Il fait
tellement doux qu’elles se
croient au printemps. Voilà
que les abeilles souffrent
d’insomnie maintenant ! Cà ne
promet rien de bon.
Le nez au ras des plantes, il
est attiré par un détail qu’il
n’avait pas perçu de prime
abord : une sorte de tissu
vert accroché aux épines.
- Qu’est-ce que c’est que çà ?
Du bout de son bâton, il
essaie de tirer à lui le
morceau d’étoffe qui résiste à
sa traction. Intrigué, faisant
fuir les abeilles, il écarte à
mains nues les buissons,
indifférent aux piqûres sur le
cal de ses paumes.
- Nom de dieu ! jure-t-il en
tombant à la renverse.
Ce qu’il vient de voir fait
bondir son cœur fragile dans
sa poitrine. Sous l’étoffe, se
dessine un bras, d’une
blancheur de marbre, strié
d’égratignures et, au bout du
bras, le corps inerte d’une
femme cachée dans les taillis,
le visage masqué par ses longs
cheveux noirs, rabattus sur
lui.
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